L’office national des forêts ne sera pas démantelé

L’Office national des forêts ne sera pas démantelé. Il garde son envergure nationale.

L’État entend conserver l’unité de gestion des forêts publiques, domaniales et communales, par un opérateur unique, l’ONF.

Les demandes des communes forestières d’ouvrir la gestion à la concurrence n’ont pas été retenues. Par contre, la filière bois, qui voulait conserver un seul opérateur national a eu plus d’écoute.

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Nouvelle coupe rase en forêt de Mormal

Dans le cadre de sa valorisation de la forêt de Mormal, et après avoir attiré à elle les fonds et subside par million de la région et des amis de la communauté de commune, après avoir discrètement festoyé sur le renouveau de l’arboretum, l’ONF nous offre sa vision de la gestion forestière.

LaParcelle 1117a située près de l’auberge du Godelot sera mise en vente publique ce vendredi 21 juin.

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L’ONF reconnaît qu’elle surexploite la forêt de MORMAL !

Elle l’avoue par le truchement d’un communiqué de presse … en forêt de Compiègne.

Explication :

L’ONF communique en forêt de Compiègne (voir première page du communiqué) et démontre qu’elle ne surexploite pas cette forêt domaniale et se fait for de le démontrer :

Elle précise que l’accroissement annuel (production de bois des arbres) est de 6,5M3/ha/an

Elle précise également que la récolte depuis le début du plan d’aménagement est de 5,5M3/ha/an.

Le communiqué confirme que la surexploitation n’est pas possible, puisque le prélèvement est inférieur à la production de bois de la forêt.

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SUREXPLOITATION EN FORET DE MORMAL : Les chiffres 2018 de l’Office National des Forêts.

24 921 M3, soit 20 766 arbres !!!

C’est la différence entre ce qui était prévu au plan d’aménagement et les ventes publiques de l’ONF, rien que pour 2018 !!!

Aujourd’hui, c’est la journée internationale des forêts. Sur Mormal, on aimerait s’en réjouir. Il n’en est rien.

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Quel avenir pour l’Office National des Forêts ?

On vous informe, n’en déplaise au(x) service(s) communication(s) de la direction de l’ONF et ses partenaires 😊 :

C’est fin mars que le gouvernement a prévu de prendre position sur le devenir de l’Office.

Le directeur général par intérim depuis janvier a déjà signé son prochain poste. Il ne manque que la date ! Il n’aura pas à assumer les décisions qui se prendront, ce qui en dit long sur le(s) scénario(s) qui arrive(nt).

En ce moment, chaque lobby fait pressions pour s’accaparer les morceaux qui l’intéresse. Dans tout ce mélange des genres, l’intersyndicale des agents de l’Office essaie de peser le plus possible dans la discussion en cours.

Une réunion a eu lieu entre l’intersyndicale de l’ONF et les représentants de la Fédération Nationale du Bois le 27 février à Paris. Peu de détails filtre des coulisses des ministères concernés. Nous vous avions parlé dans le précédent post de la visite de deux inspecteurs généraux à Mormal.

L’enjeux de la discussion : Les différents scénario du devenir de l’ONF

Etaient présent : Le Président de la FNB (et vice-Président du CA de l’ONF !!) et le Délégué général de la FNB. Pour les organisations syndicales : CGT Forêt, FO FGTA, SNTF UNSA, GF UNSA, SNUPFEN Solidaires

Le diagnotic :

En premier lieu, pose du diagnostic de l’état actuel de l’Office National des Forêts.

  • Actuellement les recettes issues des ventes de bois des forêts domaniales : en baisse de 40% depuis 40 ans malgré une augmentation de la récolte de 29%.
  • La compensation versée par l’état à l’ONF pour compenser le déficit de gestion a été fixée en francs puis en euros courant SANS réévaluation. Forte érosion due à l’inflation.
  • Depuis 2006, l’ONF est redevable du double des cotisations patronales sur les pensions des personnels fonctionnaires. Cette hausse des cotisations a coûte 50 millions par an. Depuis 2006. Le coût estimé de ce gouffre est de 500 millions depuis sa mise en application.
  • Gestions contestables : Depuis 17 ans l’augmentation de la masse salariale dans un contexte de suppressions de postes massives reste un sujet à éclaircir !?!

Les scénarios envisagés :

Scénario 1 : Statut quo

  • Avec évolution du modèle économique : Maintien durable de l’Office et de ses missions
  • Sans modification du modèle économique : Sans intérêt et sans avenir (Suppression de postes, fragilisation de l’Office, crises à répétitions, filière bois sans certitude

Scénario 2 : Privatisation globale avec changement de statut (SA)

  • Mise en concurrence sur les forêts communales
  • Quid des missions de services publics en forêt domaniales (accueils du public, routes, intérêt paysagers, …)

Scénario 3 : Privatisation partielle et/ou abandon partiel des activités concurrentielles

  • L’office ne gère plus que les forêts domaniales et est en concurrence avec le privé sur les forêts communales.
  • Quid de la maîtrise des volumes sur le marché. Qui va maîtriser les besoins et attentes de la filière bois ?
  • Quid des aménités environnementales *?

Scénario 4 : Privatisations partielles avec abandon total ou partiel des missions du ressort exclusif de l’Etat

  • L’office ne gère plus que les forêts domaniales.
  • Quid de la maîtrise des volumes sur le marché. Qui va maîtriser les besoin et attente de la filière bois. Quel financement pour les forêts domaniales ?
  • Quid des aménités environnementales *?

Scénario 5 : Régionalisation

  • Fin de la politique forestière nationale en vigueur depuis les Eaux et Forêts.
  • Fin de l’ONF. Quid du personnel ?
  • Qui fait quoi ? Qui décide ? Des programmes à quelles échéances (échéance politique ?)

Scénario 6 : Autre

  • Un invraisemblable mélange de ce qui est défini ci-dessus.

Conclusions :

Le modèle économique de l’ONF n’est plus viable : les Recettes issues des ventes de bois des forêts domaniales sont en baisse de 40% depuis 40 ans malgré une augmentation de la récolte de 29%. Dans tout ce qui se discute actuellement, c’est principalement la finance qui est citée. Vous ne trouverez peu ou pas d’écho aux fameuses « aménités environnementales*» des forêts. C’est pourtant un concept moderne de gestion.L’accueil du public, la biodiversité, le développement durable ne sont souvent que des faire-valoir médiatiques. Que l’état prenne ses responsabilités en rendant à l’ONF les moyens de ses ambitions. Un refinancement massif est obligatoire, entre autre pour les défis climatiques qui nous attendent. Le cirque médiatique, les mensonges et la surexploitation à outrance doivent cesser au plus vite. Que cette direction de l’office prenne la hauteur de l’enjeu.

Tomsen Benoit

Président

(*) Qu’est-ce qu’une aménité environnementale (Wiki)Une aménité environnementale est tout aspect de l'environnement appréciable et agréable pour l'humanité, dans un lieu ou site particulier.Les aménités environnementales sont a priori « gratuitement offertes par la nature », non quantifiable, notamment par la monnaie, et donc « inestimables ». Ce concept est intégré dans les préoccupations éthiques et de développement durable.

La France agricole 28/01/19

Ce devrait être une bonne nouvelle : le ministre de l’Agriculture ne « remet pas en cause » l’avenir de l’ONF.

Néanmoins, aucune piste n’est apportée pour le refinancement de l’établissement.
La bonne nouvelle : la privatisation des forêts domaniales, un temps annoncée, ne semble plus d’actualité.

A suivre…

Voir l’article

Il n’y a qu’a Mormal que la direction et ses responsables ( ?) continuent de vous raconter que toutes ses coupes à outrance sont réalisées dans un programme « encadré » pour « protéger » Mormal et préparer la forêt de demain.

Dans la presse nationale, c’est pourtant le contraire qui semble assez clair.
Du journal « Capital », en passant par « Science et Avenir » et même ici, « La-Croix », les titres, chapitres et démonstrations se ressemblent :
– « DES FORÊTS PUBLIQUES SUREXPLOITÉES »
– « L’ONF ne fixe plus d’objectifs de mètres cubes de bois à abattre, mais des objectifs de chiffre d’affaires »

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Le directeur général de l’Office national des forêts (ONF) a quitté ses fonctions

Le directeur général de l’Office national des forêts (ONF), Christian Dubreuil, a quitté ses fonctions, indique un décret paru au Journal officiel jeudi, précisant qu’il a été mis fin à ses fonctions « sur sa demande ».

Selon une source proche du dossier, Jean-Marie Aurand, qui dirigeait jusqu’il y a peu l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), est pressenti pour être nommé directeur général par intérim, en attendant la nomination d’un directeur général de long terme. « Il n’a pas vocation à être pérennisé dans cette fonction », a indiqué cette source à l’AFP.

Christian Dubreuil, directeur général de l’Office national des forêts, est donc débarqué.

Un départ précipité, voulu par le ministère français de l’Agriculture, d’après le site spécialisé Forestopic. Ce qui dénoterait l’intensité de la crise que traverse l’établissement public.

Le président de la République s’apprête à nommer son successeur au poste de directeur général de l’Office national des forêts.

En parallèle, une mission interministérielle doit réfléchir au modèle économique de l’établissement.

Ces informations confirment celle du magazine capital.
La guerre des lobbys commence. Entre le camp libéral et dominant qui verrait le transfert des compétences de l’ONF à la filiale de gestion forestière de la Caisse des Dépôts et le camp traditionaliste pour le maintien de la situation actuelle.

Nous confirmons les propos de notre précédent article concernant le devenir de l’ONF. Le statu quo avec un refinancement par l’état, tel que prévu depuis 2015, serait la seule issue convenable aux multiples conflits générés par cette course au chiffre d’affaires.